Lutte contre le paludisme: Le Cameroun affine ses stratégies
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 29 avril 2025 06:18
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Avec près de 3 millions de cas et 2016 décès recensés en 2024, la maladie continue de faire des ravages. Le ministre de la Santé publique a fait une déclaration jeudi dernier à Yaoundé.
Le paludisme continue d’occuper les premières places des maladies qui causent le plus de consultations hospitalières. En 2024, sur plus de 11 millions de consultations enregistrées à travers le pays, 2,964 millions sont dues à un cas de paludisme confirmé. Des données fournies par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui traque également la manifestation et les zones d’importance de la maladie. 2016 cas de décès liés au paludisme ont d’ailleurs été enregistrés dans les formations sanitaires. Situation pour laquelle le Cameroun reste au front. Au cours d’une déclaration de presse donnée jeudi dernier à Yaoundé, à la veille de la 18e édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, a relevé quelques réalisations majeures qui permettent de faire reculer la maladie. Dans le volet de la prévention, « des campagnes nationales régulières de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ont été menées, permettant d’équiper de millions de ménages à travers le pays », dira le ministre. Face à la résistance des moustiques à certains insecticides, des moustiquaires améliorées sont progressivement introduites sur le marché. Autres actions, la pulvérisation d’insecticides dans certains domiciles des régions à haut risque ; le traitement préventif intermittent généralisé pour les femmes enceintes, la chimio prévention du paludisme saisonnier dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord pour les enfants de moins de 5 ans. Sur le plan curatif, le ministre se félicite de l’accès au diagnostic et au traitement pour tous. « Aujourd’hui, les tests de dépistage rapide du paludisme sont disponibles dans l’ensemble de nos centres de santé et les médicaments antipaludiques efficaces sont fournis gratuitement aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes depuis 11 ans », dira-t-il. Manaouda Malachie va surtout encourager les parents à adopter la vaccination contre le palu, désormais inscrite au programme élargi de vaccination depuis janvier 2024. La suspension des financements amé...
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