Institut de Recherche agricole pour le développement: La reconnaissance de la FAO

C’est une nouvelle consécration à l’international pour l’Institut de Recherche agricole pour le développement (Irad). Cette récompense de plus pour cette institution que dirige le Dr Noe Woin est le fruit de l’innovation agroécologique sur la production et la protection durable des plantes. Décernée le 15 octobre dernier, cette reconnaissance technique mondiale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dont le siège est à Rome en Italie, est une étoile portée par le projet: « Production et protection des végétaux: le cas du compost à base de coques de cabosses de cacao et du blochar ». Cette approche du Dr Njukeng Jetro Nkengfac, chef de Centre de recherche agricole d’Ekona dans la région du Sud-Ouest s’attaque à deux problèmes critiques dans la culture du cacao à savoir: les déchets provenant des coques de cabosses jetées et la dégradation des sols. Selon les recherches, traditionnellement les coques s’accumulent, créant un refuge pour les parasites tandis que l’agriculture intensive appauvrit les sols en nutriments. Ce qui entraîne une dépendance à l’égard des engrais et des pesticides synthétiques couteux. C’est ainsi que cette méthode mise au point par l’Irad offre une solution durable en créant une économie circulaire où les déchets sont transformés en ressources précieuses pour l’exploitation agricole. Autrement dit, le processus consiste à convertir les coques de cabosses de cacao en deux amendements puissants pour le sol : le compost et le blochar. Le compost est créé par décomposition naturelle et donne un engrais organique riche en nutriments. Des nutriments qui libèrent les éléments essentiels à la croissance des plantes. Ceci pendant que le blochar est produit en brûlant les coques dans un processus à faible teneur en oxygène. Ce qui crée u...