Palais de l’Unité : les adieux du haut-commissaire du Gabon

Arrivé en fin de séjour au Cameroun, S.E Paul Patrick Biffot, par ailleurs doyen du corps diplomatique, a été reçu vendredi dernier par le président de la République, Paul Biya.

C’est un chef de mission diplomatique du Gabon particulièrement satisfait des 60 minutes d’audience avec le président de la République, Paul Biya, qui a quitté le Palais de l’Unité vendredi 1er novembre dernier. Arrivé en fin de séjour, S.E Paul Patrick Biffot, haut-commissaire de la République gabonaise, doublé de sa casquette de doyen du corps diplomatique, est allé faire ses adieux au chef de l’Etat. Au menu de cet échange, de nombreux sujets liés à la fois à la coopération bilatérale, à la sous-région Afrique centrale et à l’ensemble du continent. « Cela a fait l’objet d’échanges très fructueux, avec des recommandations du chef de l’Etat, des messages adressés à son frère et ami, le président de la Transition, le président de la République, chef de l’Etat, S.E Brice Clotaire Oligui Nguema ». Paul Patrick Biffot s’est réjoui de la qualité des échanges entre le Cameroun et le Gabon, deux pays voisins qui partagent une frontière terrestre commune. Une frontière qui a été évoquée dans le cadre de cette audience. « Nous l’avons évoqué tout à l’heure (vendredi dernier, Ndlr) avec le chef de l’Etat, la question de la formalisation de la frontière terrestre. Une équipe travaille actuellement pour la démarcation de la ligne. C’est une frontière longue de 298 km pour laquelle on attend de la Commission mise en place, qu’une solution pérenne soit trouvée pour renforcer les échanges, les investissements entre les deux pays », a relevé le diplomate gabonais. Le président de la République et son invité ont également abordé les différents accords qui lient les deux pays sur les plans culturel et social.
Celui qui a également servi comme doyen du corps diplomatique pendant sept ans, sur les 11 années passées au Cameroun, a été pour cela, le porte-parole de ses pairs diplomates. « Ici également, l’activité a été intense parce que j’ai toujours répondu aux attentes de mes collègues du corps diplomatique, à celle des autorités camerounaises. Chaque fois que l’occasion s’est offerte, je ...

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