Port sec de Ngaoundéré : on reparle de l’aménagement

Le directeur des infrastructures au ministère de l’Économie a conduit une mission interministérielle le 12 novembre dernier afin d’évaluer le travail du cabinet d’étude.

C’est un terrain vierge de toute activité humaine qu’a découvert la mission interministérielle de lancement des études du port sec de Ngaoundéré le 12 novembre dernier au quartier Beka Matari. Pr. Ahmat Tom, chef de ladite mission, n’a pas manqué d’apprécier l’étendue du domaine. Ce sont 200 hectares qui s’étalent à perte de vue, avec déjà sur le site la voie ferrée et des bornes. L’infrastructure se trouve à 13 kilomètres de la ville de Ngaoundéré. On peut également y voir la plaque matérialisant la déclaration d’utilité publique de ce site. Comme pour annoncer ce qui sera établi bientôt, un train marchandises traverse le site avec ses wagons chargés de bœufs et de céréales à destination de Yaoundé. L’équipe interministérielle et les sectorielles impliquées dans le projet discutent alors avec l’équipe du cabinet Intec Prisma, chargé de donner une forme au projet. Ils doivent rendre leur copie en juin 2025.
D’après la déclaration d’utilité publique du 14 janvier 2022, 200 hectares ont été circonscrits pour le projet. Mais, le chargé de mission est au regret de constater avec le cabinet du projet que, pour prévenir, il serait judicieux de passer à 300 hectares. La raison ? Le port sec de Ngaoundéré qui est d’ailleurs le premier projet du genre initié au pays, voire dans la sous-région Cemac, devra être le point de convergence de trois ports humides du pays : Douala, Kribi et Limbé. Il est ouvert sur cinq régions du pays, le Centre, l’Est, l’Ouest, le Nord et le Nord-Ouest ainsi que le Tchad, la RCA et le Nigeria. Raison suffisante pour voir grand, au vu du flux sur la plateforme multimodale à venir.
Autre contrainte soulevée lors des échanges, la ville nouvelle qui fera face à ce projet struc...

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