Exactions postélectorales : pas de place pour l’impunité

Plusieurs personnes impliquées dans des manifestations violentes marquées par des pillages et des attaques diverses ont déjà été interpellées par les services de sécurité.

On avait à peine terminer les opérations de dépouillement dans la soirée du 12 octobre dernier qu’on entendait déjà parler de « Marches pacifiques » pour contester les futurs résultats de l’élection présidentielle. A l’épreuve du terrain, lesdites manifestations supposées non violentes ont plutôt été le théâtre de scènes de pillages de boutiques dans quelques villes du pays, la destruction des édifices publics essentiels comme des palais de justice, des postes de police ou des mairies, des attaques contre des biens privés, l’atteinte au patrimoine routier avec des barrages de fortune et des pneus brûlés sur la chaussée, l’incendie du matériel roulant des forces de sécurité, des affrontements avec des forces de maintien de l’ordre, etc. A cela, il faut ajouter la diffusion de divers messages pour créer la psychose au sein de la population. Les auteurs de ces troubles à l’ordre public et de ces velléités insurrectionnelles doivent néanmoins savoir que leurs actes ne resteront pas impunis. 
Lors d’une déclaration à la presse dimanche 2 novembre, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, l’a rappelé avec force : ces « agissements inadmissibles engagent aussi bien la responsabilité de leurs auteurs que celle de leurs instigateurs ». René Emmanuel Sadi a rappelé à cet effet quelques dispositions de la loi portant Code pénal. A l’article 116 dudit Code, on lit qu’une peine d’emprisonnement comprise entre 10 et 20 ans peut être infligée à toute personne impliquée dans un mouvement insurrectionnel. Concrètement, la peine évoquée s’applique au fait de faciliter ou de provoquer le rassemblement des insurgés, d’empêcher la convocation, la réunion ou l’exercice de la force publique ou le fait de s’en emparer. La peine évoquée plus haut concerne aussi celui qui « envahit ou détruit des édifices publics ou privés ».
Afin de rétablir l’ordre et de permettre aux populations de continuer à mener leurs activités dans le calme et la paix, le gouvernement a pris les mesures nécessaires, notamment en déployant des éléments des forces de défense et de sécurité. Par ailleurs, « des interpellations de fauteurs de troubles pris en flagrant délit de leurs forfaits ont été effectuées. Les mis en cause sont actuellement en exploitation au sein des services de sécurité, afin d’établir les responsabilités des uns et des autres et de les traduire devant les juridictions compétentes, le cas échéant », informe René Emmanuel Sadi. Dans cette liste se trouve, en...

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