Construction du barrage de Nachtigal : le bouclage financier à réajuster
Louis Paul Motaze a effectué une visite de chantier le 3 juin dernier pour y faire le point.
Le chantier est immense et les ouvrages gigantesques. Il faut parcourir des kilomètres en voiture pour découvrir le spectacle saisissant qu’offre le chantier de construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, y a effectué une visite, le vendredi 3 juin dernier. Accompagné du Directeur général de Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), Vincent Leroux, le Minfi a effectué les quatre principales étapes prévues pour cette visite. La zone des ouvrages amont ; le canal d’amenée ; l’usine de production et le poste de transport 225 kv, guidé par le directeur de la Construction de la NHPC, Justin Ntsama. A chaque arrêt, Louis Paul Motaze a écouté et n’a pas manqué de s’enquérir de certains détails des travaux. L’on retient que le chantier qui a démarré le 1er février 2019 avance plutôt bien, malgré quelques retards. A date, plus de la moitié des travaux est achevée avec un taux d’avancement général de 60%. Dans le détail, les taux d’avancement des différents lots de construction sont de 60% pour le génie civil, 55% pour l’aspect électromécanique, 100% pour ce qui concerne la ligne de transport et 97% pour ce qui est de la cité d’exploitation.
Louis Paul Motaze s’est dit satisfait de la technicité et de l’expertise avec lesquelles les travaux sont conduits. Mais, pour l’heure, sa présence sur le site visait à aller « un peu au-delà de l’état physique de l’avancement des travaux, pour s’intéresser à l’aspect financier », a-t-il précisé. Pour ce projet qui va apporter 420 MW au Cameroun, c’est le mode partenariat public-privé qui a été privilégié. L’apport de l’Etat étant de 15% avec en prime, une configuration mise en place de près de 24% de capitaux propres pour les cinq partenaires locaux et une quinzaine de prêteurs internationaux. Seulement, avec les retards observés du fait principalement du Covid-19, il est question de trouver d’autres fonds pour accélérer les travaux. Le transport et la distribution de l’énergie vont également nécessiter des ressources financières ainsi que le payement des expropriations. La sursouscription que...
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