Prime à l’excellence universitaire : 69 034 étudiants passent à la caisse

L’opération de retrait de cet argent a démarré le 1er novembre. Hier, les bénéficiaires des se bousculaient encore au ministère de l’Enseignement supérieur.

L’effort académique paie. Les meilleurs étudiants des universités camerounaises pour l’année académique 2021-2022 passent à la caisse depuis deux jours pour retirer leur prime à l’excellence académique octroyée par le chef de l’Etat. Pour cette opération, 69 034 étudiants sont attendus à la caisse pour récupérer chacun la somme de 50 000 F. Soit environ 3,4 milliards de F offerts.
Parmi les bénéficiaires, 55 342 viennent des 11 universités d’Etat et y seront payés. L’autre catégorie est constituée de 13 692 bénéficiaires, lauréats des examens nationaux du Brevet de technicien supérieur (BTS) et du Higher National Diploma (HND), issus des instituts privés de l’enseignement supérieur et ayant obtenu une moyenne de 15/20.
La nouvelle n’a pas tardé à arriver aux oreilles des bénéficiaires. Aux premières heures de la journée d’hier, l’esplanade du ministère a été prise d’assaut par les étudiants, venus s’enquérir de leur situation. Etudiants à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Bamenda, Elvis Mbuh et Golda Yinkfu ont fait le pied de grue pour obtenir leur dû. « Nous sommes arrivés à Yaoundé mercredi et nous comptons repartir ce jeudi dans la nuit pour ne pas rater davantage les cours », indique Elvis Mbuh.
Pour l’heure, ces étudiants inscrits en 4e année ont des projets plein la tête pour l’argent qu’ils recevront. « Je compte m’acheter un nouveau téléphone. Celui que j’utilise actuellement a trop de soucis », confesse Golda Yinkfu. Tandis que son camarade entend « payer une partie de mon loyer évalué à 230 000 F pour l’année. Je ferai de petits jobs pour compléter. » Non loin, deux autres dames ont le regard alerte. « Nous avons déposé le dossier demandé et nous attendons d’être appelées », indique Miranda Ayang. Lauréate au HND à la session 2022, spécialité Nursing, elle fait des affaires en ce moment, en attendant de réunir assez d’argent pour poursuivre ses études. « Cet argent va me permettre de faire grandir mon business et de garder les bénéfices pour payer à nouveau les études », dit-elle. Sa camarade de Standard Bilingual...

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