Suspension des financements américains pour la santé: Des voies de recours pour l’Etat

Dans un communiqué signé le 3 février dernier, le ministre de la Santé publique garantit la continuité des activités de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

L utte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme. Le gel de l’aide internationale américaine de ces trois programmes pour une durée de 90 jours provoque une onde de choc au sein de la population et de la société civile, plus précisément les organismes et autres ONG évoluant dans ce secteur. Face à cette suspension, le ministre de la Santé publique (Minsanté) est monté au créneau pour rassurer les Camerounais. Dans un communiqué signé le 3 février dernier, Manaouda Malachie exprime l'engagement du gouvernement à assurer la continuité des services contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Les programmes PEPFAR, principale initiative mondiale de lutte contre le VIH présents dans 55 pays et couvrant plus de 20 millions de bénéficiaires et l'Initiative du président américain pour le paludisme (PMI), sont également concernés par la suspension des financements au Cameroun. « le gouvernement a mené de façon expéditive une évaluation exhaustive de l'impact direct et potentiel de cette suspension sur les programmes du VIH/Sida, de la tuberculose et du paludisme et a dégagé des actions de mitigation à court, moyen et à long terme pour assurer la continuité des activités de lutte contre les trois maladies », a indiqué le ministre. Ces activités de lutte concernent l'offre des services de prévention, de prise en charge, de soins et de soutien à toutes les populations vulnérables dans toutes les formations sanitaires et les organisations à base communautaires affiliées sur l'ensemble du territoire national. Et ce, sous la coordination des délégations régionales de la Santé publique et des groupes techniques ...

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