Reconstruction des régions en crise : la Banque mondiale est partante

Le Cameroun dispose de deux boussoles dont le but est de relever certaines zones du pays en état de crise sociopolitique et d’insécurité. Il s’agit du Plan présidentiel de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et du Programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord. Pour leur mise en œuvre, les partenaires techniques et financiers sont sollicités, d’autant plus que les besoins sont énormes. C’est en guise de réponse à cet appel du gouvernement camerounais que le Groupe de la Banque mondiale se positionne. Reçu en audience vendredi 7 février dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le directeur des opérations pour le Cameroun, Cheick Kante, a fait part de l’intérêt de l’institution de Bretton Woods dans ce registre. Il était question, a-t-il dit à la presse à la fin de la discussion, de voir le type d’intervention qui pourrait convenir à la partie camerounaise. 
Globalement, il faut une action efficace qui concourt à l’obtention de résultats concrets pour soulager les populations et relancer les activités socio-économiques. Pour ce faire, Cheick Kante était accompagné de Shubham Chaudhuri, chef du département de la fragilité, des conflits et de la violence de la Banque mondiale. Une unité spécialisée dans les problématiques liées à l’insécurité, entrave majeure au développement des Etats. En effet, pour que les projets financés par la Banque abo...