Guillaume Oyono Mbia : « Le discours » hommage
- Par Yannick ZANGA
- 10 avril 2025 12:12
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L’association Avant/Scène et les Editions Proximités ont procédé à la représentation de la pièce « Le discours », l’une en hommage au célèbre dramaturge de regrettée mémoire.
10 avril 2021-10 avril 2025. Quatre années jour pour jour que Guillaume Oyono Mbia a quitté la bibliothèque des vivants pour le monde invisible. Un départ que n’a pas oublié la communauté littéraire et artistique nationale. A cet effet, mardi dernier, à la salle de convivialités du ministère des Arts et de la Culture, s’est tenue l’adaptation sur scène de la pièce intitulée « Le discours ». Il s’agit de l’un des deux actes (rédigé en 1994) du dernier ouvrage (« Les choses vont changer ! suivi de Le discours ») publié à titre posthume en 2023 aux Editions Proximités. La maison d’édition, l’association Avant/Scène et Julienne Oyono Mbia sont à l’initiative de ce spectacle hommage.
« Le discours » mis en scène par Stéphane Tchonang évoque les difficultés du ministre de la bonne humeur, Ndoman Yawou (incarné par Christian Okolé), nouvellement nommé, à étoffer son discours. Une adresse à l’attention des populations de la localité de Mvoutessi (si chère à Guillaume Oyono Mbia) dont il est originaire, dans le cadre d’une cérémonie à la fois politique et traditionnelle. Pour cela, il se fait aider par l’expérimenté député de la contrée (et oncle paternel de surcroît joué par Major Akoa) et de Mani, son chef de secrétariat particulier (joué par Elysée Omoko) afin de peaufiner le texte, mais surtout l’esprit derrière les écrits. « Monsieur le ministre ! Quand on doit prononcer un discours politique, il ne s’agit nullement d’être sincère ! Il suffit seulement d’avoir un accent de sincérité ! », lui conseille par exemple le parlementaire aux cinq mandats. La séance de travail entre les trois protagonistes est régulièrement interrompue par les envolées arrivistes de Pulchérie, l’épouse du ministre. Celle-ci va s’achever par un consensus qui contentera chacune des parties. D’où les youyous, les acclamations et l’amb...
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