Fait divers : elle soumet une « rançon » au père des enfants
- Par Alliance
- 14 avril 2025 11:42
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Naomie S., 38 ans, ménagère, a simulé l’enlèvement de ses trois gosses et dit à leur géniteur, mécanicien de bateau, que les ravisseurs voulaient 6 millions au plus tard dimanche.
Benoît José E., mécanicien de bateau, est passé par des vagues d’émotions de jeudi à dimanche, selon ses déclarations à la police hier. En cause, Naomie Blandine S., 38 ans, mère de ses trois enfants. La concernée, qui vit à Tergal (Douala III), a profité d’une absence de Benoît José jeudi pour attirer les enfants, 11, 9 et 8 ans, hors de son domicile sis à Nylon-Brazzaville (Douala III également). Naomi S. mettait ainsi à exécution un plan né dans sa tête quelques jours plus tôt.
Notre ménagère s’était plainte il y a peu auprès d’un collègue de Benoît, prénommé François. Expliquant qu’il néglige leur progéniture, lui a refusé un fonds de commerce, etc. François a promis de parler à son collègue, révélant que ce dernier allait d’ailleurs bientôt bénéficier d’une tontine de neuf cent mille francs.
Jeudi dernier donc, alors que Benoît E. est parti superviser son chantier à « Village », et que son frère et sa sœur sont sortis, Naomie S. fait porter gâteaux et jus aux enfants qui jouaient dans la cour. Le jeune du quartier chargé de la commission leur dira qu’elle est à côté, et veut les saluer… Plus tard, Naomie appelle Benoît.
En gros, elle lui dit avoir été contactée par des gens qui ont enlevé leurs enfants. Ajoute que les kidnappeurs menacent de tuer les gosses s’ils n’obtiennent pas une rançon. Et avant la rançon, ils exigent trente mille francs, « l’argent de leur cigarette ». Sinon, ils blesseront cruellement les enfants avant de leur ôter la vie. Benoît E., paniqué, envoie trente-cinq mille F à sa correspondante. Les kidnappeurs sont censés reprendre contact.
Vendredi, le père des enfants fait des dépositions sur main courante dans diverses unités de police et de gendarmerie. En soirée, Naomie S. le rappelle. Les kidnappeurs exigeraient six millions de F, payables dimanche au plus tard. Puis, pour une raison qui tient peut-être au besoin de se confier, la mère des enfants « enlevés » se rend chez un de ses cousins à Deido le même vendredi. Aimé est pasteur et écoute calmement sa cousine. Puis la rassure : « Tu as bien fait. Comme &cce...
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