Statut particulier des enseignants : le dialogue se poursuit

L’on tend vers des pistes de solutions aux préoccupations soulevées par les enseignants. C’est du moins ce qui ressort de la concertation entre les syndicats des « seigneurs de la craie », le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) et des responsables des ministères de tutelle. La réunion de lundi à Yaoundé rentrait en droite ligne de la poursuite de la session de dialogue constructif tenue le 1er avril dernier à Yaoundé entre membres du gouvernement (MinEtat, Minsesup et Minfopra) et représentants des organisations syndicales. Au menu des travaux, l’analyse de deux projets inscrits à l’ordre du jour, à savoir, le décret portant Statut particulier des corps des personnels de l’Education nationale et le texte portant rééchelonnement indiciaire. Au terme de plusieurs heures de concertation à huis clos, le ministre Joseph LE s’est dit optimiste. « Nous avons examiné les points que les enseignants ont soumis ou resoumis à notre attention. Nous sommes en train de bien nous entendre, de bien nous comprendre. Je crois qu'il n'y a pas de point de blocage en tant que tel. Certains de ces aspects devraient être confrontés à la réalité de la législation et de la réglementation en vigueur. Nous examinons et nous soumettons à l'arbitrage de la hiérarchie », a fait savoir le Minfopra. 
Roland Assoah Etoga, secrétaire général, coordonnateur du Collectif des organisations des enseignants du Cameroun (COREC), a quant à lui expliqué que la concertation s'est déroulée de la meilleure des manières « avec une certaine réceptivité de l'Etat et nous sommes contents de voir que les problèmes du Statut tiennent à cœur au gouvernement. On va simplement dire que le processus avance avec la célérité qu'on attendait. Plusieurs autres réunions auront lieu pour peaufiner la mouture que l'Etat...