Foi chrétienne : l’impératif retour aux sources spirituelles

« Pour nous et pour notre salut, il s’est fait homme ». C’est sous ce thème que s’est tenu le symposium théologique sur la christologie le 10 mai dernier à Douala. Symposium qui coïncide avec le 1700e anniversaire du premier conclave œcuménique, tenu en 325 après Jésus-Christ. Conclave qui avait établi un fondement de la foi chrétienne, à savoir : Jésus-Christ est véritablement Dieu et véritablement homme. Cependant, au fil des ans, des changements idéologiques sont survenus, détournant des millions de chrétiens de la source de leur foi. Le symposium de Douala visait donc à susciter un retour aux sources de la foi chrétienne fondée sur la christologie.
« Notre foi ancienne est intégralement christologique. Elle est centrée sur la personne et l’œuvre salvatrice de Christ. Les défis auxquels l’église est confrontée au 21e siècle sont profondément liés à la manière dont nous comprenons la christologie. Elle est le cœur et le centre de toute réflexion théologique », soutient le Pr. Shawn Smith, chancelier du Theosis Higher Institute de Douala. Il est donc question pour les chrétiens de rester sur les rails de ce qui a fondé la christologie. « Il y a eu des personnes qui ont affirmé que Jésus-Christ n’est pas Dieu, ou qu’il est un demi-Dieu. Il fallait évacuer ce genre de théologie et affirmer que Jésus-Christ est vrai Dieu », dira le Dr Jean Libom Li Likeng, pasteur à l’Epc.
A en croire les participants, le thème renvoie au concept de l’incarnation. Dieu est devenu chair. L’évêque Robert Ondoua a soutenu à ce sujet qu’il n’y pas de rédemption sans incarnation : « Il est important que 1700 ans après, nous fassions l’évaluation de ce que cette incarnation nous a laissé comme héritage et comment nous pouvons nous ressourcer à partir de ce que nos pères ont laissé. Hébreux chapitre 1 verset ...