Etat du réseau routier, coût du kilomètre de route : l’éclairage du ministre des Travaux publics

Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé une conférence mardi dernier à Yaoundé à l’occasion de la 14e édition du Salon de l’action gouvernementale.

En une heure top chrono, l’actualité des chantiers routiers a été brossée mardi dernier à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, sur le site du Salon de l’action gouvernementale (SAGO). L’ensemble des questions qui tiennent en haleine le secteur ont été abordées, qu’il s’agisse de l’état du réseau routier, des travaux en cours, des péages automatiques, etc. Mais l’une des questions qui a particulièrement passionné le public venu assister à la conférence donnée par le ministère des Travaux publics (Mintp) était liée au coût du kilomètre de route au Cameroun. « Pourquoi coûte-t-il si cher ? », a interrogé un journaliste. A cette question, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, a répondu : « Il faut mettre le coût du km de route dans l’environnement économique global. La vitesse de référence de nos autoroutes est de 110 km/h et cela coûte cher. Il faut conséquemment dimensionner les ouvrages hydrauliques et ça a un coût. Nos autoroutes sont de 3x2 voies. Certains pays appellent autoroute, ce que nous désignons voie express avec une vitesse de 90 km/h, 2x2 voies et pas d’ouvrage hydraulique d’envergure. Nous avons opéré un choix dont nous devons assumer les conséquences financières. » Par la suite, le Mintp a rappelé que son département ministériel dispose d’une cellule qui s’occupe de la maîtrise des coûts. « Quand le partenaire financier sait que les délais de financement seront longs et ne maîtrise pas ce que deviendra dans huit mois, le coût d’un intrant, il répercute cela sur les travaux. Il faut que les options techniques soient moins généreuses et que les paiements soient fluides », a-t-il ajouté. 
Les regards étaient également braqués sur les routes dégradées, notamment la route Ngaoundéré-Garous (242 km) dont le Mintp a annoncé le lancement imminent des travaux en cinq lots. « Le partenaire financier qui est la Banque africaine de développement (BAD) a déjà émis son avis sur trois lots. En attendant, des équipes s’y déploient pour d...

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