La main reste tendue
- Par Jean Francis
- 11 Nov 2025 10:00
- 0 Likes
La situation dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, en proie à des actions de bandes terroristes, a occupé une place de choix dans le discours inaugural du septennat des Grandes espérances, inauguré jeudi dernier par le président de la République, Paul Biya. S’il se montre inflexible sur ce que l’intégrité territoriale du Cameroun ne se négocie pas, le chef de l’Etat reste constant sur une posture qu’il a adoptée depuis le début de ces actions terroristes qui ont longtemps freiné le développement de ces trois régions, tout en ayant une incidence sur d’autres parties du territoire national. En s’adressant à ses compatriotes, le président de la République a rappelé qu’il reste constant sur le sort des jeunes qui ont pris les armes contre la patrie. Il continue de leur tendre la main afin qu’ils mettent un terme à des actions dont tout le monde sait qu’elles ne mèneront à aucun résultat tangible. Il a ainsi rappelé que le Cameroun reste disposé à accorder son pardon à ceux de ses enfants qui déposent volontairement les armes afin d’intégrer les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration, en facilitant en outre leur réinsertion au sein de la société. Pour cela, ceux qui s’engagent volontairement à déposer leurs armes, ils bénéficient de facilités de réinsertion.
Les centres DDR de Bamenda, Buea et Mora, créés à l’initiative du président de la République en novembre 2018, offrent à cet effet une gamme variée d’opportunités, en ce qui concerne des formations qui sont offertes aux jeunes qui acceptent de rejoindre ces structures. A ce jour, ce sont en effet plus de 3 000 jeunes qui ont rejoint ces structures et ont bénéficié des facilités qui sont offertes. Pour poursuivre cette action, le président de la République a évoqué une nouvelle approche. Il s’agit d’intégrer de nouveaux acteurs dans la recherche de solutions à cette épineuse préoccupation. Il s’agit d’associer les chefs traditionnels, les forces vives des régions concernées. Ceux-ci ont pour tâche de faciliter la sortie de brousses de ces jeunes qui, convient-il de le rappeler, ont souvent vécu dans les différentes communautés, avant de sombrer dans la voie de l’horreur. Les arguments dans ce cadre ne manquent pas. Ces jeunes sont soit nos frères, nos enfants, et même nos neveux. Il revient donc à chacun des parents concernés, de tout mettre en œuvre, afin de les amener &agra...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)




Commentaires