Mondial féminin FIFA U17 : fin de parcours

Le scénario s’est retourné contre ses principaux acteurs. Dans le troisième épisode du premier tour de la poule B au Mondial féminin de football des moins de 17 ans, il aurait fallu une victoire du Cameroun, même sur la plus petite des marges, (1-0), pour se retrouver propulsé à une deuxième place inespérée après avoir affronté le Mexique. Mais dans ce décor du terrain numéro II de l’Académie Mohammed VI de Salé près de Rabat, l’histoire des Lionnes cadettes à ce Mondial s’est répétée, une fois de plus. Comme pour leurs deux premiers matchs contre les Pays-Bas puis contre la Corée du Nord, les joueuses du coach Ndoumou Mike dominent les débats, mais se laissent piéger dans les ultimes moments de la partie. Cette fois, c’est à la 87e min que les Mexicaines arrachent la qualification et par la même occasion, la deuxième place au Cameroun. La gardienne camerounaise, Princesse Aponfack, qui remplaçait Joséphine Mabou, la titulaire à ce poste absente pour maladie, commet une terrible faute de main sur un coup franc exécuté par Citlalli Reyes. 
Le score de 1-0 tant cherché par les Lionnes U17 viendra finalement les crucifier et sourire aux Mexicaines. La Corée du Nord avait pourtant facilité la tâche aux adversaires camerounaises et mexicaines, en filant une raclée (5-0) aux Pays-Bas, dans l’autre duel de cette soirée du 24 octobre dans le groupe B. Ce lourd résultat ouvrait le champ de tous les possibles. Pour les coéquipières de la capitaine Tiwa Lys Fraîche, le parcours s’arrête donc dès la phase de poules. La Corée du Nord termine première, suivie du Mexique et des Pays-Bas qui profiteront du statut de meilleur troisième. Après trois matchs du Cameroun, le bilan de trois défaites pour sept buts encaissés et quatre réalisations, laisse un goût d’amertume, tant à chaque match, les Cadettes camerounaises ont perdu des oppositions à leur portée. 
Beaucoup de regrets…
La sélection nationale U17 est arrivée au Maroc deux semaines avant le début du Mondial, dans un contexte mouvementé. Le staff technique avec lequel elles ont obtenu la qualification pour cette Coupe du monde de leur catégorie, inédite à 24 équipes, et avec lequel elles ont passé plus d’une année à s’affiner et à réviser les acquis, est suspendu le jour même prévu pour le départ de Yaoundé. Le choc est immense pour les joueuses. Elles réclament leurs entraîneurs et peinent à se plonger dans leur acclimatation avec de nouveaux entraîneurs, à savoir Joséphine Ndoumou Mike et son adjoint Hassan Balla. Conséquence, des trois matchs amicaux calés pour leur préparation, elles récoltent deux défaites contre ...