Yaoundé : le mari accusé de sorcellerie porte plainte

Pour la huitième fois, Jean E., et son épouse Sandrine N., tous deux la trentaine, se présentaient vendredi dernier, devant la barre du Tribunal de première instance de Yaoundé Ekounou. Accusé par sa femme de pratiques de sorcellerie et actes sexuels « humiliants », Jean E. a porté plainte le 15 mars 2024 pour diffamation. Le 24 octobre dernier, l’affaire pendante depuis plus d’un an déjà a encore été renvoyée au 23 janvier 2026 par la présidente du tribunal, Martine Ahanda Tana, afin que la défense fournisse des témoins. 
En effet, Les Faits présentés par l’accusation révèlent que la plainte portée par Sieur Jean E., un homme en tenue, est la conséquence d’une demande de divorce introduite en 2023 par lui au tribunal de grande instance du Mfoundi. D’après l’avocat de la partie civile, son client aurait découvert que son épouse entretenait une relation extra-conjugale avec un Camerounais vivant à l’étranger. Plus grave, cette dernière serait une adepte des marabouts. Sandrine N., une enseignante, mise à nue par son époux, va demander pardon durant plusieurs mois. L’avocat poursuit que, même ayant accepté les excuses, l’époux va rester sur ses gardes et constater que sa femme poursuit avec ses fréquentations. Après la demande de divorce, Sandrine va quitter le domicile conjugal et engager une campagne de diffamation contre son époux, l&rsqu...