Cysoul: Test réussi

L’artiste a repris ses plus grands succès samedi dernier au Palais des congrès de Yaoundé.

T alons à aiguilles noires. Culottes jeans. Corsets décorés aux perles blanches. Des jeunes dames montent sur le podium du Palais des congrès ce 12 avril tels des mannequins. Se déhanchant sur des notes de kompa, le mode séduction est activé. Lumière et fumigènes embaument la salle : Cysoul monte sur les hauteurs du mont Nkolnyada. Il est 20h50. Costume en pagne prêt du corps et ses célèbres chaussures à la « Bob l’éponge » aux pieds, « Moan Nnam » (l’enfant du pays, Ndlr) comme il aime se faire appeler démarre son concert 100% live avec « Charlène ». Puis, devient mélancolique en parlant de « Malia ». Les paroles de ce titre extrait de son nouvel EP « Entracte » sont amplifiées par d’énormes enceintes acoustiques disposées le long de la salle. L’ambiance est endiablée. Pause ! L’artiste prend le pouls de ses « Soldiers » : « Est-ce qu’il y a la forme ? », les fans sont en furie. Danse contemporaine en arrière-plan, Cysoul va « Doucement » avec ses danseuses. Les cordes vocales dressées, il reprend en live le couplet rap de ce featuring avec Pit Baccardi. Face aux milliers de caméras allumées, la voix nu-soul éwondo ressasse ses joies et ses peines issues d’un « Ndolo » compliqué. Le chagrin semble encore présent. L’artiste donne l’impression de suffoquer. Il se déboutonne et les tatouages dessinés le long de son torse lui volent la vedette. Les femmes sont conquises. « Zambe, ils ne peuvent pas comprendre », va reprendre à maintes reprises les choristes, tandis que Cyril Fouda à l’état civil, quitte la scène. De blanc revêtu l’homme du 12 avril 2025 revient à la charge. Le sourire aux lèvres, il déclare qu’il n’est pas seul, « Zambe » est de son côté. Puis, se dandine sous la mélodie calienté de son titre « Je tombe aussi ». Avant de confier à ses 2000 « Soldiers » qu’il est « Piqué » par une dame. Le temps d’une respiration, Cysoul demande au public de faire du bruit. Emulation qui trouve à nouveau tout son sens face à la reprise 100% live de « Je sais ». La main sur la poitrine, « Fouda » rappelle à sa bien-aimée qu’elle « restera à jamais dans son cœur ». Puis, il rend hommage à « Emma » qui illumine à présent le ciel. En langue éwondo, il invite ses fans à le suivre pour « l’Eternité ». Son père est partant et le rejoint d’ailleurs sur scène. Les deux s’enlacent. Le père et le fils pleure...

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