
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a présidé la cérémonie de lancement vendredi dernier dans la région de l’Est, pour la zone méridionale du pays et l’Adamaoua.
L’ouverture de la campagne agricole 2025 pour la partie méridionale du pays et la région de l’Adamaoua a été présidée vendredi dernier à Dimako, dans la région de l’Est, par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe. Occasion saisie pour dresser le bilan des activités menées en 2024 et remobiliser les parties prenantes dans l’optique de l’atteinte des objectifs de production visés en 2025. Ainsi par exemple, selon Gabriel Mbairobe, en ce qui concerne la production et la productivité des filières agricoles, un accent particulier a été mis en 2024 sur l’augmentation des terres emblavées des filières prioritaires (maïs, riz, pomme de terre, palmier à huile, banane plantain, manioc, etc.) pour un accroissement substantiel de la production. Le Minader a ainsi subventionné à hauteur de 30% les coûts d’acquisition de plus de 80 mille tonnes d’engrais au profit des producteurs pour une valeur cumulée de 13,9 milliards F, et mis à disposition des semences certifiées des principales spéculations pour sept milliards F dans le cadre du Programme d’appui à la relance de la productivité agricole au Cameroun. Entre autres résultats, la production du maïs (2 600 0000 tonnes) a connu une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente ; idem pour la production de riz paddy (230 000 tonnes) avec une progression de 3 %, et la pomme de terre, qui enregistre une augmentation de 4%. Néanmoins, l’année écoulée a été entravée notamment par l’impact négatif du conflit russo-ukrainien, caractérisé par le renchérissement des intrants agricoles, notamment les engrais, ainsi que par la mauvaise répartition des pluies, la forte variabilité de la pluviométrie et l’élévation des températures dans plusieurs régions du pays. Ce qui a eu des incidences négatives sur les campagnes agricoles. Quant à l’année 2025, elle sera marquée par certains défis. Entre autres, l’adaptation aux changements climatiques ; le renforcement de la promotion de l’entreprenariat agropastoral et d’appui à l’installation des jeunes ; la mise en &oel...
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