Fait divers : bagarre de beaux-pères au lendemain du mariage
- Par Alliance
- 29 avril 2025 13:24
- 0 Likes
La cérémonie de « liquidation » organisée dimanche dernier a dégénéré après que le père du marié a traité plusieurs fois sa belle-famille de « pauvres gens », « sortis des ténèbres » par son fils.
La police qui débarque à une cérémonie post-mariage et embarque les deux beaux-pères. La situation s’est produite dimanche dernier à Bonabéri, arrondissement de Douala IV, lors de la phase dite de « liquidation » du mariage d’Adolphe M. et d’Aurélienne Ingrid, célébré la veille dans un centre d’état civil de l’arrondissement, puis dans une église.
De sources policières, le marié est un ingénieur en pétrochimie de 36 ans vivant à l’étranger, et sa désormais moitié travaillait comme coiffeuse dans un salon de la place. Le mariage s’est passé sans problème, et le « comité » du lendemain, jour de ripaille et de partage de paquets divers, allait bon train dans une salle de fête louée à Bonabéri. Jusqu’à ce que Jules S., père d’Adolphe, apprenne à la volée, d’une de ses filles, que le nouveau marié comptait repartir du Cameroun ce mardi. Avec son épouse. Le sexagénaire l’a mal pris : pour lui, Aurélienne Ingrid aurait dû passer même trois mois chez lui (à New Bell) avant de voyager…
Son humeur change, il commence à avoir des mots désobligeants ce dimanche après-midi. Beaucoup, parmi les quelque deux cents personnes conviées, l’entendent dire que son fils a « sorti toute une famille des ténèbres pour les amener à la lumière ». Nicolas N., père d’Aurélienne, assis à côté, a tout entendu. S’il n’a pas apprécié, il reste néanmoins tranquille. Une sœur d’Adolphe va lui murmurer : « Papa est en train de mal se comporter ». Le marié appelle son père, ce dernier ne bouge pas. Puis se calme. Peut-être parce que c’est le moment du repas.
Mais après avoir mangé – et bu –, papa Jules redémarre. « Pauvres gens ! Vous bénéficiez de mon fils ! ». Finalement, le père de la mariée obtient qu’ils s’éloignent un peu. Dehors, ils échangent à côté du prénommé Francis, un invité d’Adolphe manipulant son téléphone. D’après ce que ce dernier dira à la police, Nicolas N. a demandé à son « beau » de se calmer : « Laisse que les invités partent avant de dire tout ce que ...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires