Transport aérien en Afrique : les clés pour une meilleure contribution à la croissance
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 31 juil. 2025 11:06
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Une conférence de presse virtuelle organisée le 30 juillet dernier a permis aux journalistes d’en savoir davantage sur les défis à relever.
Somas Appavou, directeur régional, affaires extérieures, pour la région Afrique de l’Association du transport aérien international (IATA), a donné une conférence de presse en ligne le 30 juillet dernier. Il était principalement question, au cours de cette présentation, de revenir sur les actions à mettre en œuvre pour renforcer la contribution de l’aviation à la croissance de l’Afrique. « Le secteur de l’aviation en Afrique est un moteur économique essentiel, qui contribue à hauteur de 75 millions de dollars (43,014 milliards de F) au PIB et soutient 8,1 millions d’emplois. Le marché de l’aviation sur le continent devrait suivre un rythme de croissance de 4,1 % au cours des 20 prochaines années et doubler d’ici 2044. L’impact d’une industrie aérienne prospère sur le développement social et économique dépasse en importance la croissance du secteur », a d’entrée de jeu indiqué Somas Appavou. Pour ce responsable, trois principaux leviers devraient être activés par l’Afrique pour développer son secteur aérien.
Dans un premier temps, il faudrait améliorer la sûreté et la sécurité de l’aviation. En effet, « la mise en œuvre des normes mondiales est essentielle pour obtenir un niveau de sécurité de classe mondiale. Bien que la sécurité se soit améliorée en Afrique, le niveau de sécurité du continent n’atteint pas la moyenne mondiale, pour ce qui est de la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). En 2024, les sorties de piste étaient les accidents les plus fréquents parmi les 10 accidents survenus durant l’année », renseigne l’IATA. Cette entité appelle donc au renouvellement des efforts des missions des équipes de sûreté des pistes de l’OACI dans les aéroports, pour améliorer la performance dans ce domaine, notamment en assurant la mise en œuvre effective des normes et pratiques recommandées de l’OACI. Les États africains devraient également se conformer aux normes mondiales de l’OACI qui exige la production de rapports d’accident en temps opportun. Sur les 42 accidents survenus en Afrique de 2018 à 2023, seulement huit ont donn&eacut...
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