Luc Ayang: Voyage vers l’éternité

Il y avait beaucoup, de monde hier à la morgue de l’Hôpital général de Yaoundé. Et du beau monde pour le début des obsèques officielles décidées par le président de la République en l’honneur de Luc Ayang, président du Conseil économique et social, décédé le 14 octobre dernier à Bruxelles en Belgique des suites de maladie à 78 ans. A la tête de ces personnalités, Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye, premier vice-président du Sénat, en sa qualité de représentant du chef de l’Etat. Présence remarquée également du gouvernement sous la conduite de son chef, Joseph Dion Ngute, des deux chambres du Parlement, du Comité central du Rdpc, des membres du corps diplomatique et de quatre délégations de Conseils économiques et sociaux étrangers, dont trois conduites par leurs présidents (Côte d’Ivoire, Bénin, République centrafricaine) et la délégation de la République démocratique du Congo. Preuve s’il en était besoin, de la stature de celui à qui le Cameroun a décidé de rendre un ultime hommage. Luc Ayang était en effet l’un des pères fondateurs de la plupart des structures regroupant les Conseils économiques et sociaux à l’instar de l’Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la Francophonie que dirige actuellement l’Ivoirien Eugène Aka Aouele. Une cérémonie de levée de corps qui aura notamment été marquée par l’office religieux conduit pour la circonstance par Mgr Philippe Alain Mbarga, évêque du diocèse d’Ebolowa. « Je souhaite à notre frère, Luc Ayang de reposer désormais entre les mains du Seigneur, celui qu’il a reconnu, celui qu’il a professé et celui qu’il a servi comme chrétien, comme époux, p&egrav...