Un verdict qui s’impose à tous
- Par Rousseau-Joel
- 28 Oct 2025 11:40
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Le verdict de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 est désormais connu. Ainsi, ayant remporté 53,66% des voix, Paul Biya, le président sortant, a été déclaré élu hier à Yaoundé par le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, au cours de l’audience solennelle de proclamation des résultats. Le président de la République, en fonction depuis le 6 novembre 1982, a donc reçu les suffrages nécessaires pour avoir le droit d’entamer au cours des prochains jours son huitième mandat à la tête du pays, une fois qu’il aura prêté serment devant le peuple camerounais.
La décision du Conseil constitutionnel le déclarant vainqueur face à ses 11 concurrents, dont Issa Tchiroma Bakary arrivé 2è avec 35,19% des voix est définitive, en vertu de l’article 137 du Code électoral qui prévoit que « les décisions du Conseil constitutionnel relatives aux opérations électorales, aux résultats des élections et aux candidatures ne sont susceptibles d’aucun recours ». La Loi fondamentale qui est la Constitution du 18 janvier 1996 en vigueur l’établit davantage avec force et précision dans son article 50, alinéa 1. « Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives, militaires et juridictionnelles, ainsi qu’à toute personne physique ou morale », peut-on lire.
Dans le contexte post-électoral tendu que l’on connaît dans plusieurs régions du pays, on peut imaginer que le verdict des urnes tel que rendu ce lundi au terme d’un processus rigoureusement encadré par la loi n’est pas du goût de tous les compétiteurs, notamment les perdants. Ces compatriotes déçus doivent simplement attendre sept ans pour pouvoir repartir en compétition électorale et espérer accéder à la magistrature suprême. Faut-il leur rappeler l’adage latin suivant : « Dura lex, sed lex » ? Traduction : la loi, en tant que norme juridique, s’impose dans toute sa rigueur et il faut s’y soumettre indépendamment de sa sévérité.
Dans le champ sportif, cela s’appelle le « fair-play » ou acceptation loy...
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