Sanaga-Maritime : l’industrialisation se précise

Les premières installations industrielles de la Sanaga-Maritime ont vu le jour en février 1954 avec l’inauguration de la centrale hydroélectrique d’Eéda, dont les travaux de construction avaient débuté en 1950. En 1957, le tissu industriel de la Sanaga-Maritime gagne en épaisseur avec l’inauguration de l’usine d’électrolyse de l’aluminium Alucam (aluminium du Cameroun). En 1976, une autre industrie vient enrichir le département avec la construction de l’entreprise Cellulose du Cameroun (Cellucam). Il s’agissait de la première grande usine de pâte à papier en Afrique tropicale. Mais celle-ci va fermer dans les années 90 du fait de la crise économique.
Grâce à la reprise économique enregistrée ces dernières années, la Sanaga-Maritime a renoué avec son processus d’industrialisation. Ce, à la faveur des politiques publiques telles que la Stratégie nationale de développement SND30. C’est dans cette optique, le village Missolè 1, dans l’arrondissement de la Dibamba, a abrité la cérémonie de pose de la première pierre des travaux d’aménagement de la zone d’activités industrialo-portuaires le 24 juillet dernier. Cérémonie présidée par la Premier ministre, chef du gouvernement Joseph Dion Ngute. Le Directeur général du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o, avait indiqué que le principal objectif de ce projet est d’attirer des investisseurs pouvant développer des chaînes de valeur pour la transformation des ressources locales. Y seront installées, des entreprises actives dans les secteurs de l’agro-industrie, du bois, et des produits pharmaceutiques. La zone industrialo-portuaire de Missolè 1 devrait générer environ 15 000 emplois directs et indirects à la fin de la première phase. 
Dans la même veine, le 19 septembre dernier, une cimenterie du groupe Central Africa Cement (CAC) avait été inaugurée par le Minmidt, au nom du Premier ministre, chef du gouvernement. L'usine, d’une capacité de production d'un million de tonnes p...