Changements climatiques dans l’Extrême-Nord : ça change la vie

Depuis un an, le climat dicte sa loi en particulier dans le département du Logone-et-Chari, avec des pics de chaleur et des inondations. Les populations obligées de s’adapter.

Octobre 2024-Octobre 2025. Un an déjà que la vie n’est plus la même dans la région de l’Extrême-Nord. Un an déjà que des niveaux records d’inondation ont été enregistrés dans cette partie du Cameroun faisant de nombreuses victimes sur le plan humain et infrastructurel, mais aussi en termes d’activités agricoles et commerciales. Un an après, le mindset a changé sur place. Le Logone-et-Chari est l’un des départements qui en a payé le plus lourd tribut. Pour cause, sa grande proximité au fleuve Logone qui sort souvent de son lit pour inonder les villages environnants. En plus des pluies intenses. Plusieurs millions de Camerounais y vivent depuis des générations et ne comptent pas bouger. Pour ne plus subir ces effets dévastateurs, les populations revoient leur mode de vie depuis lors. En plus de l’intervention de l’Etat, plusieurs partenaires au développement se déploiement sur place pour parer au plus urgent : la protection des populations.
Depuis un an, un projet mis en œuvre par un consortium d’organisations sous la conduite de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vise à « réduire les besoins humanitaires dans l’Extrême-Nord du Cameroun en renforçant la préparation et l’anticipation des acteurs multi-niveaux face aux chocs, via une approche intégrée sensible aux conflits, au climat et à la protection. » Implémenté pour durer jusqu’en juin 2026 avec le soutien financier du service de la Commission européenne à la protection civile et aux opérations d’aide humanitaire (Echo), le projet permet d’impliquer concrètement les communautés dans leur protection à travers les actions anticipatoires. Il ne s’agit pas d’un concept scientifique. Cela englobe un ensemble d’activités et de mécanismes qui doivent permettre d’être préparé aux aléas du climat, qu’il s’agisse des situations d’inondation ou de sécheresse extrême.
Sur le terrain, les populations sont impliquées. Autant que les collectivités territoriales décentralisées et diverses administrations publiques à travers les commissions consultative...

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