Violences post-électorales : il faut que ça s’arrête !

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a donné hier à Yaoundé un point de presse au cours duquel il a aussi demandé aux populations d’être des artisans de la paix.

Les actes de violence et de pillage enregistrés à travers certaines villes du pays doivent cesser. C’est le message passé hier à Yaoundé, par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Au cours du point de presse, le membre du gouvernement a déclaré que la proclamation des résultats de l’élection présidentielle lundi, 27 octobre dernier, marquait la fin du processus électoral. Le scrutin s’est bien déroulé dans l’ensemble du territoire national, selon les rapports des observateurs nationaux et internationaux. Sauf que, l’atmosphère sociopolitique s’est quelque peu tendue le 14 octobre dernier, lorsque le candidat du Front pour le Salut national du Cameroun (FSNC), Issa Tchiroma Bakary, s’est autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle, en violation des dispositions du Code électoral, a affirmé le Minat. 
La situation s’est davantage envenimée lorsque le président de cette formation politique a lancé à travers les réseaux sociaux, des appels répétés à l’insurrection populaire, en demandant aux Camerounais de descendre dans la rue pour défendre sa prétendue victoire, a ajouté Paul Atanga Nji. Cette sortie a conduit au saccage et à l’incendie de plusieurs édifices publics. Il s’agit des sous-préfectures de Bandja, dans le département du Haut-Nkam, région de l’Ouest, Ngong, Figuil et Cheboa dans le département de la Benoué, région du Nord, du parquet de Guider, du palais de justice de Dschang, de la mairie de Mandjou, région de l’Est, entre autres. Dans la ville de Douala, des scènes de pillage et de vandalisme des biens publics et privés ont été également enregistrées dans certains quartiers. Ces mouvements ont conduit aux décès de certains manifestants alors que plusieurs éléments des forces de l’ordre ont été blessés au cours des échauffourées. Paul Atanga Nji a vivement déploré les pertes en vies humaines et exprimé sa compassion aux familles endeuillées. Toutefois, le Minat a condamné avec fermeté « ces actes de insurrectionnels et prém...

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